
Les sociétés de télécommunications vivent depuis une décennie une période critique : dans un monde Internet la valeur migre de l'exploitation du réseau - métier traditionnel de l'opérateur de télécoms - vers les logiciels de traitement de l'information échangée.
En effet, l'accès au réseau, la bande passante - seulement différenciés par leur prix - réduisent leur marge. En revanche, le code des services de télécommunications croit en valeur car il est de moins en moins interchangeable au fur et à mesure de son usage et de la constitution d'une masse critique d'utilisateurs. On change plus facilement de fournisseur d'accès que d'Outlook ou de Gmail.
La valeur des télécommunications se transfère de l'interconnexion au code informatique des services de télécommunications.
Les entreprises traditionnelles de télécommunications : les « telcos », ont intégré la téléphonie cellulaire pour devenir des « cellcos », elles devront demain intégrer les services informatiques (software) de télécommunications pour devenir des « softcos ».
Les opérateurs de télécommunications qui ne suivront pas cette migration de valeur deviendront des fournisseurs de télécommunications, la valeur étant captée par les grands acteurs logiciels de l'Internet mondial ou certains fabricants de terminaux intégrant des logiciels d'interface et d'exploitation performants.
Les acteurs historiques des télécommunications en Europe sont destinés soit à être intégrés à une nouvelle chaîne de valeur en position désavantageuse soit à maîtriser les logiciels de télécommunications des routeurs jusqu'aux réseaux sociaux.
Cette logique place les grands opérateurs des télécoms qui souhaiteront conserver un vrai leadership en confrontation directe avec les grands industriels de l'Internet comme Google et Microsoft.
Ils n'ont pas d'autre choix que de devenir des champions de l'Internet.
En effet, l'accès au réseau, la bande passante - seulement différenciés par leur prix - réduisent leur marge. En revanche, le code des services de télécommunications croit en valeur car il est de moins en moins interchangeable au fur et à mesure de son usage et de la constitution d'une masse critique d'utilisateurs. On change plus facilement de fournisseur d'accès que d'Outlook ou de Gmail.
La valeur des télécommunications se transfère de l'interconnexion au code informatique des services de télécommunications.
Les entreprises traditionnelles de télécommunications : les « telcos », ont intégré la téléphonie cellulaire pour devenir des « cellcos », elles devront demain intégrer les services informatiques (software) de télécommunications pour devenir des « softcos ».
Les opérateurs de télécommunications qui ne suivront pas cette migration de valeur deviendront des fournisseurs de télécommunications, la valeur étant captée par les grands acteurs logiciels de l'Internet mondial ou certains fabricants de terminaux intégrant des logiciels d'interface et d'exploitation performants.
Les acteurs historiques des télécommunications en Europe sont destinés soit à être intégrés à une nouvelle chaîne de valeur en position désavantageuse soit à maîtriser les logiciels de télécommunications des routeurs jusqu'aux réseaux sociaux.
Cette logique place les grands opérateurs des télécoms qui souhaiteront conserver un vrai leadership en confrontation directe avec les grands industriels de l'Internet comme Google et Microsoft.
Ils n'ont pas d'autre choix que de devenir des champions de l'Internet.
Pierre Bellanger, 16/06/2008